À savourer ! La créativité québécoise honore sa fête nationale
Les Concours de création artistique « Bâtissons l’avenir en français »
Œuvres primées du Concours d’affiche
Josan Aliona
Gatineau (Québec)
Coralie Boyer
Benoît Chénier – AFFICHE À VENIR
Œuvres primées du Concours d’écriture
Écriture (prose)
Dominic Cousineau
Repentigny (Québec)
Bâtir l’avenir en français
Bâtir l’avenir en français, c’est ériger une forteresse de mots et de passions qui traverse les générations. C’est dans le cœur de chaque famille que se trouve la pierre angulaire de cette construction. À travers mes enfants, je pose les fondations d’un héritage linguistique riche et vivant. L’amour de la langue française et une éducation en français dans des écoles francophones sont les matériaux avec lesquels je façonne leur avenir.
En transmettant à mes enfants cet amour, je m’assure que le français reste vivant et fort. Je leur offre la chance de vivre leur vie en français, de s’exprimer, de rêver et de créer dans cette langue qui nous unit tous. Ils deviendront à leur tour les architectes de leur destinée et les gardiens de notre culture.
Je bâtis le français par des briques d’amour pour la langue, composées des individus de ma famille. Ensemble, nous formons les murs d’une maison accueillante où résonnent les rires et les conversations en français. Dans cette maison, les histoires se racontent en français, les chansons se chantent en français, et les promesses se font en français. Chaque mot prononcé est un hommage à ceux qui ont lutté pour préserver notre langue et à ceux qui continuent de la faire rayonner.
L’avenir que je bâtis en français est un avenir où la diversité et l’inclusion sont célébrées. C’est un avenir où chaque enfant peut grandir en sachant que sa langue est une force, un lien qui l’unit à une communauté vibrante et chaleureuse. Je rêve d’un Québec où le français est la clé qui ouvre toutes les portes, où chaque citoyen peut se sentir chez lui, parlant la langue du cœur. C’est un avenir où le français est la langue de l’innovation, de la créativité et du progrès.
En bâtissant l’avenir en français, je laisse à mes enfants un monde où la langue n’est pas seulement un moyen de communication, mais aussi un symbole de fierté, d’appartenance et d’espoir. Un monde où, ensemble, nous continuons d’écrire l’histoire en français, une histoire sans fin qui se transmet de génération en génération.
Josée Desjardins
Gatineau (Québec)
Bâtir l’avenir en français
Le dictionnaire Larousse nous indique, entre autres, que le mot « bâtir » signifie : élever une construction sur le sol et en artisanat, assembler à grands points une pièce de tissu. De plus, on définit le mot «avenir» (du lat. advenir, arriver) par : temps futur. Et, on indique que le « français » est une langue romane parlée principalement en France, en Belgique, au Canada (principalement au Québec), en Suisse et en Afrique par 274 millions de locuteurs et que c’est une langue officielle et d’enseignement dans 30 États.
Alors, c’est à partir de mes recherches que j’ai réfléchi sur le thème : Bâtir l’avenir en français et comment le faire. D’abord, en bâtissant une construction sur le sol de chacun des pays qui composent la francophonie en rassemblant les usagers de la langue de Molière pour que chacun pose sa pierre et contribue à ériger cet édifice. Ensuite, en propageant notre langue romane et toute sa couleur, ses expressions, sa musicalité par toute sorte de forme d’art : la musique, la littérature, le cinéma.
Pour moi, Bâtir l’avenir en français c’est comme assembler plusieurs petits morceaux de tissu pour former une courte-pointe. Un art qui se pratique de longue haleine demandant beaucoup de temps et d’effort et traditionnellement conçu comme un ouvrage collectif. C’est, de plus, inviter autant des enfants que des adultes à concevoir ladite courte-pointe. Par exemple, en félicitant un enfant qui est content d’apprendre un nouveau mot, une comptine ou une chanson en français.
En outre, Bâtir l’avenir en français c’est se réjouir des efforts d’un nouvel arrivant qui a le courage de se lancer à l’eau dans sa nouvelle langue, et faire preuve de patience à son égard. Dans notre quotidien, c’est s’efforcer de trouver la traduction en français d’un mot anglais et ainsi enrichir notre connaissance de notre langue et d’une langue seconde. Par exemple, rims d’auto se dit : jantes, tire d’auto se dit : pneu, wrench se dit clé à molette. Une fois la traduction du mot connue, utiliser le mot français et espérer que son usage créera un effet d’entrainement et incitera les autres locuteurs à faire comme nous, ajoutant ainsi une pièce additionnelle à la courte-pointe de la francophonie.
En conclusion, Bâtir l’avenir en français c’est en fait : « Aller un peu plus haut, aller un peu plus loin », – Jean-Pierre Ferland.
Marjolaine Larivière
Bâtir l’avenir en français
Le français et le Québec, le français et l’Afrique, le français et le Maroc, le français et la Belgique… le français se vit, se dit, s’écrit partout à travers le monde. Partout, il est différent tout en étant pareil sinon semblable.
La particularité du français du Québec est qu’on dit que c’est un parler québécois lequel contient des mots et des expressions particuliers qui appartiennent à la culture québécoise.
Mais n’en est-il pas de même que les autres pays où la langue prend la couleur du pays?
La particularité du français au Québec ne sont pas ses mots ou ses expressions, mais le fait que l’on est noyé dans une mer anglophone laquelle mer fait des pieds et des mains pour écraser la place du français au Québec, la place du français au Canada, la place du français en Amérique du Nord.
Pourtant c’est ce qui fait la particularité du Québec là où la langue survit, vit et grandit envers contre tous et toutes depuis des décennies.
Tout le monde (ou presque) qui vient de l’extérieur sait que le Québec est francophone, mais les gens ne savent pas tous les combats passés et présents et encore moins le travail à faire pour que le français fasse partie de l’avenir.
Les anglophones du Canada et même le gouvernement fédéral font tout pour empêcher le Québec d’exister en français ou d’exister tout court.
Mais que font les Québécois eux-mêmes, les Québécoises elles-mêmes pour faire vivre le français aujourd’hui et demain ici au Québec?
Pas assez. Je sais.
Comme je le disais plus haut, nous sommes noyés dans une mer anglophone antipathique et nous réagissons trop peu pour ne pas y sombrer.
Alors comment bâtir l’avenir 100% Québécois et francophone?
Premièrement, sans surprise, cela commence à la maison dès la petite enfance. Que la famille et tous ses membres cultivent et vivent en français est un bon départ.
Deuxièmement, la garderie, l’école, les camps de jour ont un rôle primordial à jouer pour continuer et perfectionner le travail fait en amont.
Troisièmement, comme adulte dans la vie familiale, sociale et professionnelle ce dernier doit continuer à faire fructifier le français dans toutes ces sphères.
Nous avons reçu le français en héritage. Il nous appartient de le faire vivre toujours et partout!
Le Québec existe et son peuple est GAGNANT et FRANCOPHONE. De plus, il est là pour y RESTER!
Écriture (poésie)
Karine Roussell
Saint-Mathieu-de-Rioux (Québec)
Bâtir ensemble
Sur les rives du Saint-Laurent, là où le ciel rencontre l’eau,
S’étend un lieu de rencontre, accueillant et beau.
Des collines aux plaines, des forêts aux cités,
Se dresse un lieu de vie, riche en diversité.Ici, les Premières Nations, gardiens des terres sacrées,
Racontent des histoires, d’un temps immémoré.
Leurs voix résonnent, sages et profondes,
Offrant leurs savoirs au reste du monde.À leurs côtés, des vagues d’immigrants arrivent,
Apportant avec eux des rêves, des cœurs qui vibrent.
De tous les horizons, de mille pays différents,
Ils viennent bâtir l’avenir, ici, avec élan.Chacun porte en soi une histoire unique,
Un récit d’espoir, une flamme magnifique.
Et ensemble, ils tissent, fil après fil,
Un tissu commun, solide et subtil.En français, la langue choisie
Nous construisons des ponts, des avenues, des vies.
Cette langue qui chante, qui nous enchante,
Devient notre lien, notre fierté vivante.Dans les écoles, les rires s’entremêlent,
Les langues se croisent, se tissent, se mêlent.
Les enfants de toutes origines apprennent à découvrir,
Les cultures, la langue françaiseLes rues, les sentiers résonnent de mille accents,
Comme une douce mélodie, chantant ensemble,
Sous le même ciel, un avenir commun,
Radieux et pluriel, unissant chacun.Les artisans créent, inspirés par cette diversité,
Des œuvres qui reflètent cette identité mêlée.
Les marchés s’animent de saveurs venues d’ailleurs,
Épicées de respect, de partage et de cœur.Et quand le soleil se couche sur le fleuve argenté,
On voit briller, dans la lumière tamisée,
Les visages de celles et ceux qui, main dans la main,
Bâtissent l’avenir, en unissant leurs destins.Dans cette terre de richesses partagées,
Où l’histoire et le futur sont entrelacés,
Nous forgeons, jour après jour, un monde plus grand.
Œuvre primée du Concours vidéo
Nathalie Gauthier
Gatineau (Québec)
VIDÉO À VENIR